Extrait de l'article LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, VENDREDI 4 AOÛT 2017
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Fin 2024 , c’est la date à laquelle l’ensemble du territoire isérois sera relié au très haut débit. La patience est donc de mise avant de pouvoir surfer à grande vitesse. En mars, Villefontaine a ouvert le bal des travaux en Isère. Depuis, plusieurs autres communes du département ont vu fleurir les engins de chantier. Mais l’installation de la fibre optique prend du temps, complexité de l’ouvrage oblige.
Comment installer la fibre optique ? Première étape pour relier un territoire au très haut débit: son réseau structurant. On creuse dans le sol pour enfouir les fourreaux destinés à accueillir les tuyaux de fibre optique. Puis il faut construire des locaux techniques appelés “Nœuds de Raccordement Optique (NRO)” où convergent les lignes des abonnés d’une commune. Pour irriguer les foyers des particuliers et les entreprises, SFR Collectivités, qui a en charge le déploiement, construit ensuite des dessertes, d’où sortiront les lignes de chaque abonné, et procédera ensuite au raccordement final chez les usagers. L’entreprise investit plus de 260 millions d’euros dans le projet. La fin des travaux ne signifie cependant pas que le très haut débit sera aussitôt disponible . Il faut encore attendre trois mois pour qu’il soit commercialisé, puis se procurer une prise. Les premières arriveront à Villefontaine fin 2017. La Capi les finance à hauteur de 100 euros chacune.
Pour qui ?
Mené par le Département, le projet “Isère Très Haut Débit” concerne toutes les communes iséroises à quelques eptions près. À Bourgoin-Jallieu par emple, c’est un opérateur privé, Orange, qui est en charge du déploiement de la fibre optique. De même, Voiron, la métropole grenobloise d’avant 2009 et le Pays viennois ne bénéficient pas de cette initiative départementale. Le Département a par ailleurs chargé SFR Collectivités d’ouvrir le réseau au maximum, et notamment aux entreprises. Pendant 25 ans, l’entreprise doit maintenir et commercialiser le réseau auprès des différents fournisseurs d’accès qui l’emprunteront. Des catalogues ont été négociés pour encadrer les tarifs que les opérateurs pratiqueront. À noter qu’au sein d’une même commune, tous les quartiers ne seront pas forcément raccordés en même temps, selon la desserte auxquels ils auront été rattachés.
Pour quand ?
L’arrivée du très haut débit en Isère se fera progressivement. À fin 2020, l’enjeu est d’avoir fini de raccorder 70 % des foyers isérois. L’objectif final étant de couvrir 99 % du territoire d’ici fin 2024. Ce choix de calendrier est volontaire. Car s’il existe des solutions plus rapides pour monter en débit via le réseau en cuivre déjà existant, le Département ne les juge pas assez viables à long terme étant donné que la fibre optique constitue l’avenir du haut débit, selon lui. Le Département s’est doté d’un site dédié au très haut débit, www.iserethd.fr, sur lequel une carte devrait être publiée. Elle permettra notamment de suivre l’avancée des chantiers. « Mais nous communiquerons ces données en priorité aux communes» signale Damien Michallet, vice président du Département délégué à l’aménagement numérique. Marie MALEYSSON"
VALENCIN, cité en emple
"En attendant le très haut débit, « des palliatifs existent, notamment pour les entreprises qui demeurent notre priorité absolue », déclare Damien Michallet. Le vice-président du conseil départemental délégué à l’aménagement numérique cite l’emple du réseau de téléphonie mobile. Et notamment l’installation récente d’un pylône sur la commune de Besse, qui va donner l’accès à la 3G aux habitants de l’Oisans. Cette installation est le fruit d’un financement croisé, avec l’État, la Région, et le Département. Elle pourra être connectée ultérieurement à la 4G. C’est le Département qui en est aujourd’hui propriétaire. Le réseau wifi est un autre palliatif, permettant l’accès au haut débit. « Le Département a ainsi installé près de 180 poteaux pour développer ce réseau hertzien, informe Damien Michallet. C’est une technologie performante si elle ne rencontre pas d’obstacle. Il reste difficile d’avoir une couverture à 100 % » admet l’élu, confronté à cette problématique dans sa commune de Satolas et Bonce. Dans la commune de Valencin, à la frontière du Rhône, c’est une troisième solution qui a été privilégiée : le NRA-Med, nœud de raccordement montée en débit. Cette technologie hybride (cuivre et fibre optique) réalisée par un opérateur privé, permet d’atteindre le haut débit. Il s’agit « de sortir la commune de son entrave numérique », selon le maire Robert Pariset. Outre l’accès aux usagers, le haut débit ouvre la voie à des nouveaux projets pour la municipalité : l’école numérique, la vidéosurveillance, la gestion des bâtiments municipaux, le paiement en ligne. Cette solution, d’un coût de 259 000 € (pour 2 700 usagers), a été financée sans aide par la commune. B.D. "
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