Commune de Valencin

Le castor est une espèce qui fait son retour en France. C’est un signe positif plutôt rare dans un contexte où l’on entend plus souvent parler de déclin de la biodiversité. Cependant le castor revient après une période d’absence très longue et n’est plus une espèce présente dans la mémoire collective  qui pourrait nous rappeler les modalités possibles de cohabitation.

Statut de protection : espèce protégée en France !

Si le Castor coupe quelques arbres en bordure de rivière lorsqu’il s’installe, puis construit localement des barrages pour ralentir l’écoulement des rivières et installer sa famille, il participe à favoriser le développement de la biodiversité des zones aquatiques et humides (libellules, grenouilles…). Le Castor participe également à la régulation des crues et à l’épuration de l’eau.

Le Castor peut être confondu à la nage avec le Ragondin. Le Castor a une nage très coulée, le corps est presque immergé sauf la nuque et la moitié supérieure de la tête. Le Ragondin nage en surface, la totalité de la tête et le haut du dos émergent.

L'espèce Castor d'Europe fait l'objet d'une protection au titre du code de l’environnement.

Que dit la loi :

Article L.411-2 du code de l’environnement 

Ainsi, on entend par espèces protégées toutes les espèces visées par les arrêtés ministériels de protection . Les arrêtés (faune et flore) interdisent, en règle générale (se reporter aux arrêtés pour plus de précisions) :

• l’atteinte aux spécimens (la destruction, la mutilation, la capture, ou l’enlèvement, des animaux quel que soit leur stade de développement, et de tout ou partie des plantes) ;
• la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ;
• la dégradation des habitats, et en particulier les éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée ;
• la détention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation commerciale ou non, des spécimens prélevés dans le milieu naturel

Ces interdictions peuvent s’étendre aux habitats des espèces protégées pour lesquelles la réglementation peut prévoir des interdictions de destruction, de dégradation et d’altération.
Le non-respect de ces règles fait l’objet de sanctions pénales.